Depuis le 2 mai 2019, je suis officiellement Députée de l’Essonne. Je suppléais Amélie de Montchalin, alors nommée Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, puis ministre de la transformation et de la fonction publiques plus récemment. Je siège au sein de la Commission des Affaires sociales ainsi qu’à la Délégation aux Outre-Mer et différents groupes de travail.
Mes origines
Née en 1975 à Sarcelles, d’une mère martiniquaise et savoyarde et d’un père polynésien, je réalisais dès l’enfance la richesse de cette France de tous les océans. Forte de cette ouverture d’esprit dûment transmise, je fais mes premiers pas à Pierrefitte-sur-Seine.
La Seine-Saint-Denis m’a vu grandir. Ce territoire multiculturel, aux enjeux d’une dimension déjà immense, m’a forgé. Très naturellement, je faisais le choix de l’engagement citoyen, je souhaitais être utile. Utile au territoire et aux habitants. Elue pour la première fois en 2001, je prends la responsabilité élective d’adjointe au Maire déléguée à l’Enfance et à la Petite Enfance. Je m’y consacre pleinement pour mener concrètement des actions visant à améliorer certains quotidiens.
Parallèlement à mon implication citoyenne, je suis contrainte d’intégrer la vie professionnelle à 20 ans. J’exerce d’abord le métier de gestionnaire en assurances, je reste dans le secteur privé pendant 8 ans. Néanmoins, la décision publique au service de l’intérêt général m’appelle. J’intègre le cabinet du Président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis en 2004. J’ai la possibilité dans cette période, de reprendre mes études dans le cadre de la formation continue et me forme au droit.
Je consolide mes convictions de l’importance des services publics et poursuis mes expériences au sein des collectivités jusqu’à récemment, responsable d’un service d’une commune de l’Essonne.
En 2014, je deviens écrivain public. Plus qu’une profession, véritable vocation. Ecrire pour celles et ceux qui n’ont pas la possibilité de le faire et leur permettre d’ouvrir les portes des services et du droit.
Pour des raisons personnelles, je quitte la Seine-Saint-Denis pour l’Essonne. Je m’installe à Chilly-Mazarin en fin d’année 2007. Mon expérience d’élue locale intéresse ici le maire sortant qui prépare l’élection municipale de 2008. Je ne peux refuser ces nouvelles responsabilités. Je deviens conseillère municipale déléguée à la démocratie locale. Cette fonction m’a permis de m’ancrer rapidement sur ce nouveau territoire.
Mes convictions
Je démissionne le 1er mai 2014 du Parti socialiste que j’avais rejoint à mes 18 ans. Déçue d'une organisation politique , incapable de s’adapter aux nouveaux enjeux, sclérosée par les rivalités claniques qui définissent sa ligne. Trop éloignée de mes convictions profondes pour bâtir de véritables projets permettant à chacun de trouver une place dans la société. Cette démission fruit d’une longue réflexion a été douloureuse mais nécessaire. Intuitivement guidée par l’idée qu’il fallait dépasser une seule appartenance. En cohérence, je choisis de ne pas candidater au renouvellement de mon mandat.
J’ai besoin de recul. De réintégrer un collectif guidé par le dépassement des clivages partisans, par la réflexion d’un « penser globalement pour agir localement ». Je participe à la création de Terra Nova Essonne.
J’écoute l’espoir que le discours et la démarche d’Emmanuel Macron suscite. J’adhère fin 2016. Une démarche progressiste, transpartisane qui me séduit et me donne de nouveau l’envie de m’investir. Je rencontre Amélie de Montchalin. Cette rencontre est déterminante et me convainc définitivement. Je m’engage pleinement lors de l’élection législative, non seulement en ma qualité de suppléante mais aussi en convictions.
A ce jour, Députée, il s’agit de concrétiser l’ensemble de mes combats. Ceux au service de l’Humain, au service de l’intérêt commun.
Je souhaite être la voix de celles et ceux qui l’ont perdue et puiser dans la force des valeurs de la République, les moyens de réduire les césures de parcours et leurs effets.
L’évolution de mon travail parlementaire à l’Assemblée
Après plus d’un an à l’Assemblée nationale, beaucoup de choses ont été accomplies. En prenant ma place dans la majorité, dans la Commission des Affaires Culturelles et de l'Education et à la Délégation aux Outre-mer, mes engagements se sont affinés, faisant des publics isolés, au premier desquels nos aînés, dans l'Hexagone comme dans les Outre-mer, l'axe central de mon action politique.
A ce titre, me positionnant avec engagement sur ces sujets, et dans la valorisation et le rayonnement de la France des trois Océans, je suis devenue vice-présidente dans un premier temps, puis coordinatrice LaREM de la délégation aux Outre-mer en mai 2020.
En juin 2020, après une année à la Commission des Affaires Culturelles et de l'Education, dont je remercie mes collègues pour leur accueil, leur bienveillance et leur attention, j’intègre la Commission des Affaires Sociales afin de rendre cohérents mes engagements pour tous les publics dont la protection se place au cœur de notre modèle social, dans la France des Trois Océans.
Tant reste encore à accomplir : les défis qui nous attendent collectivement sont nombreux. Contribuer à la solidarité entre nos territoires pluriels, notamment en Outre-mer, à la cohésion intergénérationnelle, à la protection des plus fragiles, sont autant de sujets sur lesquels j'ai l'honneur de pouvoir m’investir pleinement. Comptez sur moi.
Fidèlement,
Stéphanie Atger